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Julia Heart

Dès les premières mesures, la voix unique de Julia Heart nous plonge dans un univers rêveur et intimiste d’Americana et de folk à la douceur brute. Julia Herzog fonde son premier groupe de blues-rock à l’adolescence. Avec The Konincks, elle donnera plus de 200 concerts en Europe. Après leur séparation en 2018, Julia Heart continue sur sa propre voie et vivra pendant quelques mois à Nashville, aux sources de la musique qui la fascine. Pour son premier EP éponyme, paru en 2019, elle compose quatre chansons inspirées par le blues, le rock’n’roll et le désir d’accorder plus de place aux mélodies.

5 QUESTIONS À JULIA HEART

Quel est le moment de votre carrière dont vous êtes le plus fier à ce jour? 

Je suis très fière (et en fait assez surprise) de ma persévérance au fil des ans, car l’industrie de la musique est une véritable montagne russe. Sans cette persévérance, je n’aurais jamais connu les tournées européennes à guichets fermés avec mon ancien groupe The Konincks, la beauté de la vie de groupe et je n’aurais jamais rencontré toutes les personnes folles et merveilleuses que l’on croise dans le milieu de la musique.

Qu’y a-t-il d’unique à propos de la scène musicale suisse à vos yeux?

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la musique, je me suis concentrée sur des groupes internationaux, principalement anglais et américains. Mais j’ai vite découvert que la Suisse avait aussi beaucoup à offrir. Je suis devenue animatrice dans une station de radio locale. J’ai animé le « Swiss music special » pendant plusieurs années et suis devenu très curieuse. Je suis impressionnée de l’immense talent qui nous entoure et nous devrions davantage nous célébrer les uns les autres.

Qui est l’artiste suisse qui vous a le plus influencée?

Il y a plusieurs artistes suisses qui m’inspirent pour de nombreuses raisons. Il y a Sophie Hunger qui me rappelle de ne jamais rester figée, Black Sea Dahu pour me montrer combien l’onirisme peut être beau et Annie Taylor chaque fois que j’ai besoin d’un coup de pied au fesses.

Que représente le Montreux Jazz Festival pour vous? Y a-t-il un concert du Festival qui vous a marqué? 

Pour moi, le Montreux Jazz Festival est le lieu où je vois des artistes que j’idolâtre. Depuis mon adolescence, je suis une grande fan de Jack White, alors il y a quelques années, je suis finalement allée le voir. Son concert m’a laissé sans voix. La version live d’Etta James de « I’d Rather Go Blind » des années 70 m’a fait pleurer comme un bébé. Et je dois dire que Lady Gaga a été mon «guilty pleasure» numéro 1, mais après le spectacle auquel j’ai assisté à Montreux, j’ose le dire haut et fort: les gars, j’aime Lady Gaga et je m’y tiens!

Qu’est-ce que l’affiliation au Montreux Jazz Festival peut vous apporter à ce stade de votre carrière?

Montreux ouvre des portes, crée des liens et laisse tout le monde – les artistes comme le public – avec un grand sourire. Je suis très reconnaissante d’avoir été invitée à jouer au Montreux Jazz Festival. Alors, si jamais vous me voyez douter de moi-même, n’hésitez pas à me dire « Tu as joué à Montreux, arrête! ».

julia heart

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