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Dino Brandao

Déjà passé par le Montreux Jazz Festival avec son groupe Frank Powers, Dino Brandao compose désormais ses chansons afro-folk sous son propre nom. L’artiste suisse d’origine angolaise convoque ses riches influences dans un lumineux melting pot multi-continental et multilingue. Seul sur scène, entouré de ses instruments et pédales d’effets, l’ex-musicien de rue oscille entre mélodies solaires psychédéliques et airs folk mélancoliques. Après avoir posé sa voix sur le dernier album de Sophie Hunger, Dino Brandao prépare son premier single, dont la sortie est prévue pour novembre.

5 QUESTIONS À DINAO BRANDAO

Quel est le moment de votre carrière dont vous êtes le plus fier à ce jour? 

La fierté, ce n’est pas trop mon truc. Je dirais même que je n’aime pas trop ce sentiment en soi. Mais je suis content que les choses que je fais sur scène et qui pouvaient paraître un peu folles il y a quelques temps, commencent à faire du sens auprès du public. C’est marrant et ça fait du bien ! J’ai aussi le sentiment d’être de plus en plus libre et indépendant. J’ai mon petit studio avec plein d’instruments et j’ai commencé à produire de la musique avec d’autre groupes – c’est ce que j’aime faire et cela rend heureux.

Qu’y a-t-il d’unique à propos de la scène musicale suisse à vos yeux?

J’adore la diversité du pays et je crois que c’est cette diversité culturelle qu’on doit continuer à mettre en avant pour devenir un endroit encore plus respecté. C’est comme cela que je vois la scène musicale en Suisse et je pense que toutes les scènes artistiques devraient être le plus inclusif possible. Toutes les régions de Suisse avec leurs pluralités linguistiques ont des scènes assez différentes et ouvertes mais j’aimerais qu’un jour il soit possible de mêler encore davantage le néo-classique, le jazz contemporain et la pop. Personnellement, j’adore cela et je trouve que la Suisse regorge de superbes projets créatifs.

Qui est l’artiste suisse qui vous a le plus influencé?

Il y plusieurs artistes très importants à mes yeux. Mon meilleur pote, Moris Freiburghaus, qui travaille dans le cinéma et qui peint. Pascal Ammann, guitariste et bassiste qui a notamment composé pour mon ancien groupe. C’est grâce à lui que j’ai commencé à chanter, à écrire et finalement à produire de la musique. Il y a plein d’inspirations dans ma musique qui viennent de lui. Ensuite, Sophie Hunger m’a aussi appris beaucoup de choses – entre commander un taxi, comment chanter une balade ou bien boucler la réalisation d’un disque. J’adore la liberté de Sophie, la manière dont elle pense, compose et je crois que l’univers a voulu qu’on devienne de bons amis. Enfin, l’artiste Faber, qui est un ami et dont le travail est juste incroyable. 

Que représente le Montreux Jazz Festival pour vous? Y a-t-il un concert du Festival qui vous a marqué? 

Je me souviens avoir crié à un concert de Beirut il y a quelques années au Stravinski. Je crois que cela a fait comme un déclic chez moi, ça m’a ouvert. Maintenant je peux crier tout le temps comme ma mère pendant les concerts, j’adore ! Je pense aussi au concert légendaire de Nina Simone que je regarde en boucle sur internet. Je trouve que c’est le plus beau concert de tous les temps.

Qu’est-ce que l’affiliation au Montreux Jazz Festival peut vous apporter à ce stade de votre carrière?

Le Montreux Jazz est un festival de légende. C’est un trésor de la culture avec des milliers d’heures d’enregistrements. Je suis fier que ce genre de festivals existent dans le pays où je suis né, où j’ai grandi. C’est un réel honneur pour moi d’y jouer. Merci ! 

Dino Brandao

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